Spécialités: Thérapies Ciblées - Le promoteur: Hoffmann-La Roche
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans

Etude WO29479 : étude randomisée de phase 2, en double aveugle, évaluant la sécurité et l’efficacité du cobimetinib en association avec du paclitaxel, de l’atézolizumab et du paclitaxel ou de l’atézolizumab et du nab-paclitaxel comme traitement de 1ère intention chez des patients ayant un cancer du sein métastatique triple négatif. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone, ou aussi des récepteurs pour une protéine appelée HER2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. Vu l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. Le traitement de référence actuel est une chimiothérapie (médicaments anticancéreux), en particulier le paclitaxel administré une fois par semaine, en traitement de 1ère intention. Les immunothérapies ont pour but de restaurer l’activité anti tumorale des cellules immunitaires du patient pour lutter contre les cancers. On retrouve par exemple l’atézolizumab qui est déjà commercialisé pour d’autres indications, dont le cancer du poumon. L’objectif de cette étude est de déterminer dans un premier temps si l’ajout de cobimetinib, un médicament d’immunothérapie, au traitement standard par paclitaxel, a un effet sur la survie des patients ayant un cancer du sein triple négatif, puis dans un deuxième temps, de déterminer le taux de réponse globale confirmée avec 2 stratégies thérapeutiques incluant le cobimetinib. Les patients seront répartis en 3 groupes : Groupe 1 Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du premier sous-groupe recevront du cobimetinib par voie orale (PO) une fois par jour du 3ème au 23ème jour et du paclitaxel en perfusion intraveineuse (IV) chaque semaine, de chaque cure. Les patients du deuxième sous-groupe recevront un placebo PO une fois par jour du 3ème au 23ème jour et du paclitaxel en perfusion IV toutes les 2 semaines, de chaque cure. Dans les 2 groupes, le traitement sera répété pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou C. Groupe 2 Les patients recevront du cobimetinib PO une fois par jour du 3ème au 23ème jour, du paclitaxel en perfusion IV chaque semaine et de l’atézolizumab en perfusion IV toutes les 2 semaines, de chaque cure. Ce traitement sera répété pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Groupe 3 Les patients recevront du cobimetinib PO une fois par jour du 3ème au 23ème jour, du nab-paclitaxel en perfusion IV chaque semaine et de l’atézolizumab en perfusion IV toutes les 2 semaines, de chaque cure. Ce traitement sera répété pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis selon les procédures standards de chaque centre.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO39612 : étude de phase 1b-2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité de plusieurs associations d’immunothérapies chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. Certaines cellules cancéreuses se « cachent » du système immunitaire de l’organisme en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. L’atézolizumab est fabriqué pour s’attacher à la protéine PD-1 et bloquer cette voie, autorisant le système immunitaire à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses. Le régorafénib et le bévacizumab bloquent la fabrication de nouveaux vaisseaux par les tumeurs. Ils participent ainsi à la résorption et l’élimination des tissus cancéreux en les privant d’apport nutritif et d’oxygénation. L’isatuximab se fixe sur un récepteur à la surface des cellules cancéreuses en déclenchant leur mécanisme d’auto-élimination. L’imprime PGG® est un activateur des cellules immunitaires qui participeront à l’élimination des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de plusieurs associations d’immunothérapies chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la première étape, les patients seront répartis aléatoirement en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du régorafénib tous les jours pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront de l’atézolizumab et du bévacizumab au premier jour de chaque cure et de l’imprime PGG® 1 fois par semaines pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients du troisième groupe recevront, lors de la première cure de traitement, de l’atézolizumab le premier jour et de l’isatuximab une fois par semaine pendant 3 semaines. Puis, à partir de la deuxième cure de traitement, les patients recevront l’atézolizumab et l’isatuximab une fois toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Lors de la deuxième étape, les patients ayant participé à la première étape sans bénéfice sur l’évolution de leur maladie recevront de l’atézolizumab une fois par semaine pendant 2 semaines, puis du cobimétinib tous les jours pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients seront suivis tous les 3 mois après la fin du traitement de l’étude pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude ML39349 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’alectinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Les patients dont les tumeurs contiennent des altérations spécifiques aux gènes codant pour l’ALK sont généralement traités à l’aide de thérapies ciblées, comme l’alectinib, administrées par voie orale et de manière continue. L’alectinib est un inhibiteur d’ALK ayant montré une activité clinique contre le cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’alectinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. Tous les patients recevront de l’alectinib par voie orale 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude pour effectuer un prélèvement sanguin, une évaluation tumorale, une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) du cerveau, un examen clinique et une évaluation des signes vitaux. Ensuite, les patients seront revus toutes les 8 semaines pendant 6 mois puis toutes les 12 semaines pour effectuer une évaluation tumorale et un remplissage des questionnaires EORTC QLQ-C30/CL13, BN20 et EQ-5D-5L.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude TRICOTEL : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab, chez des patients ayant un mélanome avec des métastases au cerveau, non porteur de la mutation BRAF V600, et celles du cobimétinib associé à de l’atézolizumab et à du vémurafénib, chez des patients ayant un mélanome avec des métastases au cerveau porteur de la mutation BRAF V600. Le gène BRAF qui code pour la protéine B-Raf est impliqué dans la croissance et la multiplication des cellules, il est présent sous formes mutées dans certains types de cancers comme par exemple la forme mutée BRAF V600 dans le mélanome. Les traitements utilisant les inhibiteurs du gène BRAF ont considérablement changé les recommandations thérapeutiques pour le traitement du mélanome métastatique, offrant un taux de réponse élevé. Parmi les inhibiteurs majoritairement prescrits en première intention pour le traitement du mélanome métastatique avec mutation BRAF V600 il y a le vémurafénib associé avec le cobimétinib, ce sont des inhibiteurs de protéines, bloquent les voies de proliférations des cellules cancéreuses. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’atezolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab chez les patients ayant un mélanome avec métastases du cerveau, sans mutation BRAF V600 et également l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab et du vémurafénib, chez des patients ayant un mélanome avec métastases du cerveau avec mutation BRAF V600. Les patients seront répartis en 2 groupes, en fonction la présence ou non d’une mutation BRAF V600. Les patients du 1er groupe, porteurs de la mutation BRAF V600, recevront du cobimétinib pendant 3 semaines, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété toute les 4 semaines. Les patients du 2ème groupe, non porteurs de la mutation BRAF V600, recevront du cobimétinib associé à du vémurafénib pendant 3 semaines, et de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis jusqu’à 4 ans après leur entrée dans l’étude

Essai ouvert aux inclusions